À l'assaut des punaises de lit : comment se débarasser de ces indésirables

Je m’appelle Corinne D. Je vis à Montréal.
J’ai eu des punaises de lit chez moi.

Ce blog appartient aux infestés qui ont besoin d'aide, qui veulent donner des conseils ou qui souhaitent tout simplement partager leur expérience.

Sachez que je ne recommande pas d'exterminateur en particulier et que je ne m'occupe plus de ce blog. J'ai tout de même décidé de le laisser en ligne, sachant qu'il pourrait aider certaines personnes. J'ai été infestée il y a plus de 6 ans maintenant...

vendredi 3 août 2007

Les 4 grands types de réactions aux piqûres

Je n’ai pas suivi de cours en dermatologie, mais…

Au cours de mon bourlingage sur le net à la recherche d’infos sur la punaise, j’ai pu répertorier quatre types de personnes qui réagissent différemment aux piqûres des punaises de lit.

Les voici :

1. Personne allergique. Elle fait généralement de gros boutons auréolés d’une zone rouge (souvent en groupe de 3), plutôt douloureux et qui démangent (comparables à la piqûre d’un moustique). Ils sont parfois boursouflés, aux contours un peu irréguliers. On peut voir le point où le dard a transpercé la peau après quelques jours, lorsque l’enflure a disparu. Ce point reste toujours visible, un peu gonflé et perceptible à la surface de la peau, pendant plusieurs jours, voire semaines.

2. Personne d’abord allergique et qui se désensibilise avec le temps aux piqûres. Elles deviennent si petites qu’elles sont alors difficiles à distinguer d’un simple petit bouton commun. Elles désenflent très rapidement, mais on voit toujours le point du dard sur la peau.

3. Personne d’abord non-allergique et qui se sensibilise à la longue (risque d’infection plus grand).

4. Personne n’ayant aucune réaction aux piqûres. Oui, oui, c’est possible.


Pour ma part, je fais partie du groupe le plus rare, le groupe 2.

Je trouve qu’il est un peu inutile d’aller voir sur le net les photos des piqûres de punaises, car chaque individu a une peau différente et personne ne réagit tout à fait de la même manière. Mais je me rappelle qu’au départ j’avais besoin de comparer alors voilà.

Maintenant, quant à déterminer quel groupe est le pire d’entre tous, cela est tout aussi vain. Cependant, le débat semble animer plusieurs sites et blogues.

Pourquoi?

Souvent parce que les groupes 1, 2 et 3 en veulent aux gens du 4 qui sont en quelque sorte «épargnés». On remarquera que beaucoup plus d’hommes que de femmes font partie du groupe 4. Certains croient que c’est parce que la peau des femmes est plus sensible que celle des hommes, et donc plus sujette à la réaction cutanée. D’autres prétendent que c’est parce que les hommes se font moins piquer que les femmes. Bien entendu, cela est faux. Tout le monde se fait piquer, sans distinction. Peu importe qu’il y ait marque ou non.

Selon moi, ces 4 groupes ont leur lot d’infortune.

Les gens du groupe 1 ont la vie dure. Ils se grattent continuellement et souffrent souvent d’insomnie.

Les gens du groupe 2 deviennent complètement paranos. Est-ce un petit bouton ou une piqûre?

Les gens du groupe 3 ont l’impression de ne jamais s’en sortir et que la situation ne fait qu’empirer malgré tous leurs efforts. Leur état régresse et leur santé physique aussi.

Les gens du groupe 4 se réveillent un matin avec une légion de parasites, car ils ne s’étaient rendus compte de rien pendant tout ce temps. L’extermination est derechef beaucoup plus difficile pour eux.

7 commentaires:

Anonyme a dit…

Salut Corinne!

I'm sorry I'm leaving a comment in English, but I don't think you would understand me otherwise.

Very interesting post. I think it is also possible that some people who are highly allergic to bed bug bites may develop as yet poorly understood skin reactions after prolonged exposure. Over at Bedbugger, some of us have experienced this. So much so that I, for example, am no longer sure which one of your categories I belong in. (Definitely not groupe 4!)

But, one thing with the global spread of infestations, researchers are starting to pay attention.

For example, this recent dermatology study identified the salivary protein which causes hypersensitive reactions.

So, progress, slowly.

Best,
Hopelessnomo

Corinne D. a dit…

That's a very interesting article, Hopelessnomo. (!)

«In summary, the bite reactions of our patient are primarily triggered by binding of C. lectularius nitrophorin to IgE antibodies on mast cells and a subsequent late-phase response.»

From what I understand, basically every metabolism reacts differently to the protein.

«However, the pathogenesis of the hypersensitivity reaction to C. lectularius remains obscure to date.»

SIGH.

But you're right, progress is being made and I'm sure entomologists will also start focusing their researches more and more on that parasite. (if they haven't yet)

Thank you so much for your comment, I've just started this blog and I'm still trying to figure out how everything works.

Corinne

Anonyme a dit…

Well written article.

Myzaco a dit…

Salut!

Bon, il est un peu tard pour réagir, mais... Tu ne saurais pas, par hasard, quel est le temps moyen de réaction pour une piqûre? Si je me fais piquer, l'enflure devrait-elle apparaître sur-le-champ ou elle prendra plusieurs heures? Parce que mes démangeaisons commencent toujours à des moments très improbables... Et je deviens parano.

Merci!

Corinne D. a dit…

Je pense que le temps varie d'une personne à l'autre, mais que, en général, les piqûres enflent quelques heures après la morsure. Ce qui est certain, c'est qu'on ne ressent pas la piqûre immédiatemment, car elle est indolore (merveille de l'adaptation de la cimex).

Anonyme a dit…

Salut Corinne,

tu semble bien connaître le sujet et je suis tombée sur ton blog en faisant une recherche sur les punaises de lit, alors je vais m'y lancer avec ma question! Je semble avoir les symptômes des piqûres de punaises de lit cependant j'ai au total à chaque nuit que 2-3 piqûres dispersées? Je me demandais si dans un cas de punaises de lit je devrais avoir davantage de piqûres?

Merci,
h

Corinne D. a dit…

Ça dépend toujours du degré d'infestation... peu de punaises, peu de piqûres ; il faut aussi prendre en compte le cycle de l'insecte (l'oeuf ne se nourrit pas, la larve oui).

Enfin, la première étape, me semble-t-il, serait de s'assurer que les boutons proviennent bel et bien de la piqûre d'une punaise. Votre mission : trouver au moins une punaise pour confirmer votre diagnostic.