À l'assaut des punaises de lit : comment se débarasser de ces indésirables

Je m’appelle Corinne D. Je vis à Montréal.
J’ai eu des punaises de lit chez moi.

Ce blog appartient aux infestés qui ont besoin d'aide, qui veulent donner des conseils ou qui souhaitent tout simplement partager leur expérience.

Sachez que je ne recommande pas d'exterminateur en particulier et que je ne m'occupe plus de ce blog. J'ai tout de même décidé de le laisser en ligne, sachant qu'il pourrait aider certaines personnes. J'ai été infestée il y a plus de 6 ans maintenant...

samedi 4 août 2007

«J’en ai moi aussi» ou de l’importance d’en parler à votre entourage

Certes, avoir des punaises de lit est une expérience traumatisante. Nul doute. Ainsi aurez-vous la nécessité de vous confier à vos amis, vos parents, afin de partager votre anxiété avec vos proches. Alors que certaines personnes vous écouteront avec attention, d’autres ne prendront pas vraiment conscience de l’ampleur du stress que vous vivez.
Mais peu importe. L’important est d’en parler. Et je vous invite à le faire le plus souvent possible.

Pourquoi est-ce si important?
Parce que non seulement en parler vous permet d’évacuer votre tension, mais cela bénéficie aussi aux autres.

Voici une anecdote fort éloquente à ce sujet :

Au pire de ma crise, j’avais raconté tout le détail de mon épopée de punaises à plusieurs de mes collègues de travail que j’apprécie particulièrement, dont une certaine Paula. Elle était très empathique, semblait consternée par ma situation et me posait beaucoup de questions. Je lui racontai les piqûres, le doute, la découverte, l’extermination, etc. Quelques mois après m’être débarrassée pour la première fois de mes indésirables, je vois Paula sortir de l’ascenseur en s’élançant vers moi : «Corinne, Corinne! J’en ai moi aussi! Quelle merde!»
Paula avait raconté mon histoire à son conjoint. Quelques semaines plus tard, (il n'y a pas de hasards...) celui-ci avait commencé à voir apparaître, à son réveil, des boutons très rouges sur ses jambes. Au début, il n'avait pas osé en parler à Paula, de peur de la faire paniquer pour rien. Mais après deux semaines, il lui en glisse un mot. Quelques jours plus tard, elle se réveille, elle a deux boutons sur le bras qui la démangent.
«Ça n’a pas été long qu’on avait tout reviré l’appart en l’envers, lampe de poche en mains, à la recherche d’une punaise! Ça ressemblait trop à ton histoire!»
Et puis ils en ont trouvé une…
Ils l’ont conservée au congélateur, et l'ont encore à ce jour (sur ma recommandation).
Ils ont tout lavé à l’eau bouillante. Ils ont vaporisé un insecticide acheté chez un vétérinaire (je ne le recommande pas) partout dans leur appartement. Et depuis, plus rien, plus de piqûres.
«Heureusement que tu m’en avais parlé, on aurait pu endurer ça des mois sans se douter de rien, je te dis!»

HA!
Beaucoup de gens n’ont jamais entendu parler de punaises de lit, en partie parce qu’elles avaient disparues durant les années 50, 60 et 70. Mais votre entourage doit être aux aguets, car elle est bel et bien de retour, et peu de gens savent reconnaître les signes de la présence de punaises dans leur résidence. Parler de votre expérience à vos proches est une forme très efficace de transmission de l'information et peut aider à prévenir une infestation.

Aucun commentaire: